lundi 20 novembre 2023

Jeanne d'Arc, le procès de Rouen, de Jacques Trémollet de Villers

Rien à voir avec la licence que je viens de commencer, mais tout avec la foi. Un très beau livre, sur Jeanne d'Arc et le procès qui a amené à sa condamnation en 1431, un événement qui a marqué très durablement (et continue de marquer aujourd'hui encore) l'histoire de notre pays.

Pour lire la chronique, c'est par ici.


lundi 13 novembre 2023

L'Esprit de la liturgie, du Cardinal Joseph Ratzinger, suivi de L'Esprit de la liturgie, de Romano Guardini

J'ai lu ce livre en deux temps, dans le cadre de mes études. Mais si j'ai choisi ce livre-ci, c'est aussi (et surtout) par intérêt pour ma vie de foi. Et effectivement, c'est nourrissant, comme vous le verrez en lisant la chronique ici.



lundi 9 octobre 2023

Point d'étape en 2023


Aula du Palais Universitaire, Université de Strasbourg.

Cela n'aura échappé à personne : c'est la rentrée !

Oui. La rentrée scolaire, universitaire, la rentrée au travail après quelques semaines bien méritées. Bref, retour à la "normale" pour tous ou presque. Parce qu'en ce qui me concerne, il y a une fois de plus rupture dans la continuité, si je puis dire. Mais je commence à en avoir l'habitude, donc on fait avec !

Nous nous étions arrêtés au mois d'avril sur ma nouvelle orientation professionnelle. Dans mon dernier billet sur ce sujet, je vous expliquais comment j'en étais arrivée, après la reprise des études à la faculté de théologie catholique, à effectuer un stage à l'hôpital psychiatrique pour devenir aumônier. Et donc à entamer une deuxième année à la faculté de théologie, mais pour un DU d'aumônier cette fois-ci.

En 2021-2022, j'ai donc validé mon DUDC, puis enchaîné à la rentrée avec un stage d'une journée par semaine et un nouveau DU, celui d'aumônier, que j'ai également validé (ouf !) en juin 2023. Entre-temps, en janvier, j'ai été officiellement embauchée par l'hôpital où j'étais auparavant en stage comme aumônier catholique à mi-temps, l'autre aumônier, que je remplace, étant partie à la retraite entre temps. Je partage cette mission avec une pasteur-aumônier, protestante, donc, et à deux nous essayons d'être présentes en alternance, le plus souvent possible, en tenant compte, bien sûr, des temps de formation, de congé et des absences plus ou moins prévisibles de l'une ou de l'autre, afin que les patients aient la possibilité de nous rencontrer le plus régulièrement possible. Et ce n'est pas toujours simple.

Du côté formation, je pars de rien ou presque, hormis le DU d'aumônier, donc, et le DUDC de l'année précédente. Mais la Pastorale de la Santé, ce sont des enjeux cruciaux, en ce moment en particulier, avec les discussions actuelles relatives à la fin de vie, à l'euthanasie, au suicide assisté... et à la mise en oeuvre de la loi Clays-Léonetti, concernant les soins palliatifs. Les trois jours de formation continue dispensés par la Pastorale de la Santé ont donc eu ce sujet de la fin de vie pour thème, avec des intervenants passionnants et, de mon côté, une prise de conscience de certains faits et enjeux très importants.

A cette formation continue s'ajoute une autre formation, tout aussi importante (et qui complète parfaitement le DU de l'an dernier), à savoir le CYFFAPASS (ne me demandez pas ce que signifie ce sigle, je n'ai toujours pas compris), qui s'adresse aux aumôniers d'hôpitaux et qui est dispensée par le service de la pastorale de la santé de Besançon pour toute la province du Grand Est. Cette formation se déroule en deux ans, avec la première année le "savoir-faire" et la seconde année le "savoir-être". Des choses là encore indispensables à savoir, pour mener à bien la mission qui m'est donnée depuis maintenant neuf mois.

Enfin, parce que j'ai vraiment pris goût aux études, je me suis réinscrite à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, pour enfin commencer la licence en théologie à laquelle j'aspire depuis déjà pas mal d'années (depuis 2016 en fait). Mais histoire de faire durer le plaisir (et surtout pour rendre la formation possible !), je me suis inscrite en Enseignement à Distance, qui préconise de ne faire qu'un semestre par an (l'équivalent d'un mi-temps, donc), et donc de valider la licence en six ans. Alors on est effectivement bien loin du classique parcours LMD, mais cela n'a en réalité aucune importance, parce que, finalement, je fais tout à l'envers dans cette histoire. Normalement, quand on commence une licence, le but du jeu est d'aller le plus rapidement possible (et donc dans l'idéal de valider la licence en trois ans) pour ensuite entamer le master et de poursuivre au besoin avec le doctorat, histoire d'acquérir savoir-faire, méthode et compétences pour en faire un métier (dans la recherche, l'enseignement, etc.). Ici, c'est exactement l'inverse : j'ai déjà le métier, je suis en poste, et la licence est plus une formation continue personnelle pour laquelle je suis dispensée d'un certain nombre de cours, et ce tout au long des six ans que va durer l'aventure. La licence inclut en effet un certain nombre de cours permettant à l'étudiant de peaufiner son projet professionnel, avec des stages à effectuer par exemple. Dans mon cas, le DU d'aumônier remplace totalement toute cette partie de la licence. De la même façon, je n'ai pas à valider certains cours qui ont déjà été validés lors du DUDC ou du DU d'aumônier. Enfin, ma vie professionnelle antérieure de documentaliste me dispense d'office des cours "de base" en informatique (les fameux "Pix"), puisque les savoirs qui y sont dispensés sont bien plus basiques que ce que mon métier de documentaliste m'obligeait à connaître et à pratiquer... Bref, la licence, oui, mais avec certaines dispenses et aménagements. Et pour cela, l'enseignement à distance est parfait. Parce que cela permet de cumuler un emploi et des études. Et dans mon cas, en plus, mon emploi à mi-temps et mes études sont compatibles aussi avec ma vie de famille.

Au programme, cette année, il y a donc un certain nombre de matières, en particulier la théologie fondamentale (les raisons de croire, en gros), de la méthodologie (histoire de ne pas rater l'année par manque d'organisation, surtout quand il n'y a pas de cours, d'horaires imposés, comme c'est le cas dans une licence plus classique), du grec (oui !! je suis contente, je crois bien que c'est ma première motivation pour commencer la licence, et j'ignore totalement pourquoi d'ailleurs !), de l'anglais, des sciences bibliques, de l'histoire des religions, de la philosophie, de l'éthique... Bref, un bon cocktail !

C'est donc, vous l'aurez compris, avec beaucoup de joie et d'enthousiasme que j'aborde cette année très stimulante, professionnellement et intellectuellement. Je suis heureuse de retourner virtuellement sur les bancs de la fac, et de me "nourrir" spirituellement et intellectuellement, comme j'ai pu le faire durant les deux dernières années. L'avenir me dira jusqu'où j'irai, mais j'aime à croire que je redeviens étudiante pour un certain nombre d'années encore... !

lundi 2 octobre 2023

Dialogues des Carmélites, de Georges Bernanos

Ça faisait un moment que je voulais lire ce livre, et j'ai fini par le trouver en librairie, totalement par hasard d'ailleurs, cet été, durant nos vacances dans les Alpes... Comme quoi... :)



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lundi 21 août 2023

Histoire d'une âme, de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

Contrairement à ce que je pensais, "Histoire d'une âme" est très facile à lire. Quant à la mise en pratique, c'est une autre affaire !


 

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samedi 20 mai 2023

Apprendre à écouter, de Joël Pralong

Une lecture très courte, rapide, donc, mais non moins éclairante, sur l'art d'écouter. Selon l'auteur, "écouter, c'est aimer". Beau programme !


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samedi 6 mai 2023

Les Familles : enjeux et défis pour aujourd'hui, de Yves-Marie Blanchard, Olivier Bonnewijn, Philippe Link et alii.

Je tente de mettre à jour ce blog... il y a encore du travail !

Ici, c'est une nouvelle lecture récente, les actes d'un colloque sur la famille.


 

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samedi 22 avril 2023

Point d'étape en 2022

                                   Palais universitaire - Strasbourg - Photo : Jonathan Martz

 

Les choses se sont pas mal bousculées ces deux dernières années, comme pour tout le monde, me direz-vous. 

Je ne sais pas pour vous, lecteurs, mais en ce qui me concerne, le monde "d'avant" la pandémie n'a plus grand chose à voir avec celui qu'il est devenu après. Non pas parce que toute ma vie aurait changé à cause de ce virus qui nous a tous impactés il y a maintenant trois bonnes années, mais parce que, depuis les choses ont beaucoup changé.
En 2020, au moment où le monde s'est littéralement arrêté, mon travail aussi, comme celui de beaucoup de personnes, a été très impacté. C'est d'ailleurs cet arrêt net qui a donné naissance à ce blog, puisque j'y ai vu une manière de garder un lien, même ténu, avec mes élèves et l'enseignement. Que ce lien ait été utile aux élèves ou non, là n'était pas le problème. Je devais faire quelque chose, c'est tout. Alors j'ai créé ce blog pour répondre aux questions de mes élèves, questions qu'ils m'avaient posées par écrit et qui étaient restées sans réponses. J'y ai publié fidèlement chacune des questions posées (116 il me semble), sans avoir à ce moment-là conscience que je mettais le doigt dans un drôle d'engrenage et qu'en réalité, ce travail de recherche allait m'entraîner bien plus loin.

À la rentrée scolaire 2020, j'ai, comme les autres IDR, repris le chemin de l'école et retrouvé les élèves. Ils étaient toujours aussi curieux, toujours aussi intéressés et intéressants, avec de nombreuses questions qui appelaient autant de réponses. Ce blog a donc été alimenté au compte-goutte, parce que la préparation des billets est en réalité chronophage. Pour chaque question, je commençais par faire des recherches, puis il fallait rédiger les réponses et ensuite passer au billet proprement dit : enregistrer le podcast, le télécharger sur l'ordinateur (et merci le téléphone portable et son dictaphone intégré !), trouver une image d'illustration ainsi que les articles et documents complémentaires, rédiger le billet, le mettre en forme, bien vérifier les liens... et le programmer pour la publication. C'est pour cette raison qu'un plus grand nombre de billets paraissaient pendant les vacances d'été que durant la période scolaire ! Ce travail est réellement très, très chronophage !

Dans le même temps, la réflexion sur ma formation professionnelle se posait aussi. Ce travail sur les billets de blog, écrits à partir des questions des élèves, me montrait chaque jour davantage combien j'étais démunie et ignorante en matière de théologie, de connaissances sur ma propre foi, sur l’Église catholique... J'ai posé pas mal de questions au curé de ma paroisse de l'époque, à son vicaire, et puis j'ai enfin pu mettre en œuvre une idée qui me trottait dans la tête depuis que j'avais commencé à enseigner, soit depuis l'automne 2016 : j'avais besoin de me former en théologie. Je passe sur les détails, entre formations annulées faute de participants ou de financements, pandémie qui a tout arrêté net pendant une bonne année, départ de notre curé, puis du suivant, re-tentative d'inscription, annulation au dernier moment de la formation pour refonte... Si bien que ce n'est qu'en août 2021 que l'horizon s'est éclairci de ce côté-là.

Septembre 2021 : j'entame donc un DUDC à l'université de Strasbourg. DUDC, pour "Diplôme Universitaire de Découverte du Christianisme". Une formation en un an, exigeante, et qui ouvre soit à un autre DU à destination des futurs coopérateurs de la pastorale, soit à une licence de Théologie dans la même université. Au départ, je m'étais dit que j'allais poursuivre directement avec la Licence (oui, j'étais quelque peu inconsciente !). Et puis la réalité m'a encore une fois rattrapée.

Le DUDC, tel qu'il avait été recréé en 2021, était tout à fait à ma portée, mais demandait un investissement considérable en temps, en travail et en lectures. Paradoxalement, alors que je n'ai pas cessé de lire et de travailler, mon blog de recensions de lectures ne comporte que deux ouvrages en 2022 ! L'autre année où j'ai aussi peu "bloggué", c'est 2017, quand je venais de reprendre un travail après trois années de congé parental, et où je devais m'approprier tous les cours de religion des cinq niveaux du primaire, les travailler, mais aussi refaire tous les documents pour les adapter à la taille des cahiers des élèves... Et encore, si j'ai posté un billet en 2017, c'est parce que j'y étais obligée : il s'agissait d'un partenariat avec un éditeur !

Bref. 2021-2022 a donc été une année chargée en termes de lectures, d'autant plus que, parallèlement, j'enseignais toujours en primaire, dans le contexte post-covid où les normes à l'école changeaient encore toutes les 6 semaines à peu près, où on ne pouvait pas encore regrouper les élèves de différentes classes (sauf à compter des vacances de Pâques...) et où le travail de préparation des cours était donc démultiplié (6 heures de cours hebdomadaires pour pas moins de 11 groupes d'élèves différents, certains étant vus en alternance, d'autres chaque semaine, avec donc des rythmes d'apprentissages différents et des cours à adapter, à simplifier, à accélérer ou à amputer en fonction des besoins, du calendrier liturgique...).

C'est dans ce contexte de cours pris et donnés qu'un de mes amis prêtres m'a parlé d'un poste d'aumônier à l'hôpital. Le DUDC était en cours, en bonne voie de réussite, certes, mais le rush des examens était encore devant moi. En mars 2022, je me suis donc retrouvée à effectuer deux semaines de stage à l'hôpital pour voir en quoi consistait ce métier d'aumônier et discerner si cela pouvait me convenir. Puis il a fallu prendre la décision, et en juin, donner ma réponse définitive tant au service de la Pastorale de la Santé qu'au Service Diocésain de l'Enseignement et de la Catéchèse : je devais prévenir le premier que j'acceptais le poste et le second que je laissais donc tomber l'enseignement...

Me voici donc, durant le second semestre 2022, entre deux emplois. Fini l'enseignement, mais j'ai repris les études, non pas pour une licence de théologie comme je l'avais prévu, mais pour un nouveau DU, celui d'aumônier, obligatoire depuis 2017 pour les postes en hôpital. Les cours ont commencé en octobre, moment où j'étais certes déchargée de cours, mais en stage semi-intensif à l'hôpital, histoire de commencer en douceur et de m'habituer tant à l'hôpital, à son fonctionnement, qu'au travail d'aumônier, à ses contraintes et à ses joies. Ce n'était pas une mince affaire, mais quelle joie !

 Fin 2022 : la page de l'enseignement en primaire est définitivement tournée et une nouvelle s'ouvre. Avec tout à construire !

Cavale d'un curé de campagne et autres bonnes nouvelles, de Olivier Mathonat

Autre lecture "spi" de 2022, cette "cavale d'un curé de campagne" qui m'a bien faire rire, je dois l'avouer.



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Ouf ! Maman part au couvent, de Stéphanie Combe

Ce blog est un peu "en friche", comme on dit dans la blogosphère... Et pourtant, je me rends compte en y remettant les pieds (oui, je sais...) qu'il y a matière à dire et à écrire ! Surtout à ce moment de ma vie.

Je vais donc tenter de rattraper un peu le retard et de mettre à jour le blog en rapatriant ici les chroniques en retard sur mes lectures (mais publiées sur mon autre blog).

Donc ici, c'est un livre qui me faisait très envie et que j'ai fini par lire l'an dernier.

 

Comme toujours pour lire la chronique, c'est par ici que ça se passe !