dimanche 31 mai 2020

La Pentecôte

Le dimanche 31 mai 2020, les chrétiens fêtent la Pentecôte.

Pour comprendre en une minute ce qu'est la Pentecôte et d'où vient cette fête, rien de mieux que quelques images !


Petit rappel : dans un autre billet, j'avais déjà mis deux vidéos en lien avec la fête de l'Ascension et celle de la Pentecôte, plutôt à destination des enfants.

La Pentecôte, c'est le don de l'Esprit Saint à l'Eglise entière ! Il suffit de le demander !

Et pour en savoir plus sur l'Esprit Saint, il existe des tas de vidéos et documents sur Internet.


Un jour, une question #11 : Est-ce que, quand on se confesse, on peut libérer une âme du Purgatoire ?

Aujourd'hui, une question complexe : celle des indulgences. C'est une question difficile, j'ai essayé de simplifier pour rendre la réponse accessible aux enfants, mais ça reste difficile ! 

La Vierge du Carmel sauvant les âmes du Purgatoire, XVIIe siècle, Musée de Brooklyn

Vous trouverez quelques éléments de réponse dans ce podcast.

Pour aller plus loin :

- Le Catéchisme de l'Eglise Catholique, sur le sacrement de la réconciliation (n°1440 et suivants)
- Le Catéchisme de l'Eglise Catholique, sur le Purgatoire ou purification finale (n°1030 et suivants
- Le Catéchisme de l'Eglise Catholique, sur les indulgences (n°1471 et suivants)

samedi 30 mai 2020

Renouvelle tes merveilles, de Damian Stayne

Demain, c'est la Pentecôte. Et, en lien avec cette grande fête, je vous propose la lecture (ou relecture !) d'un livre passionnant qui parle des dons, des charismes donnés par l'Esprit Saint. 



Un jour, une question #10 : Que veut dire le mot "Amen" ?

Question de vocabulaire : que veut donc dire le mot "Amen" ?

Après quelques minutes de recherches, j'ai trouvé une réponse dans un article de la revue en ligne "Aleteia", un site internet spécialisé sur la foi catholique. Je vous la livre dans ce podcast.

Discours sur le pain de vie, James Tissot (1836-1902)

Pour aller plus loin :

vendredi 29 mai 2020

Sous l'abri de ta miséricorde

En cette fin du mois de mai, je vous propose ici un chant à Marie, composé par Emmanuel Jounet, du groupe de prière "Suis-moi" de notre paroisse.


Les paroles sont celles d'une antienne mariale, la plus ancienne connue.

Quelques informations ici.

Un jour, une question #9 : Pourquoi des pays sont-ils plus pauvres que d'autres ?

La question de la pauvreté interpelle vivement mes élèves...
Ici, il sera question de la pauvreté des pays. Pourquoi certains sont-ils plus pauvres que d'autres ?

Photo : PAM/Jonathan Dumont : De jeunes garçons se tenant devant des bâtiments endommagés à Saada, au Yémen, où les bombardements ont laissé de nombreux quartiers de la ville jonchés d'épaves et de débris à la suite de combats au sol opposant des groupes armés.

Pour aller plus loin :

- L'analyse d'un bloggeur économiste ;
- Un regard africain sur cette question ;
- Un cours plutôt bien fait, même s'il manque certaines choses, trouvé sur Internet
- Pour les parents surtout : le point de vue du FMI

jeudi 28 mai 2020

Un jour, une question #8 : L'amour de Dieu pour nous


Une triple question aujourd'hui, relative à l'amour de Dieu...

Ecce Homo, tableau de Antonio Ciseri (vers 1860 - 1880).

Pour aller plus loin :

- Le Catéchisme de l'Eglise Catholique (N°219)
- La Lettre de Saint Paul aux Romains en parle très bien, au chapitre 8, versets 38 et 39.

mercredi 27 mai 2020

Maximilien Kolbe : un Saint à Auschwitz, de Jean-François Vivier, Denoël et Joël Costes

Le mercredi, c'est BD !

Celle-ci raconte l'histoire de Maximilien Kolbe, mort au camp d'Auschwitz après avoir donné sa vie pour sauver celle d'un père de famille.



Pour lire la chronique, c'est ici.

Un jour, une question #7 : Pourquoi il y a des pauvres et des riches ?

Une question d'actualité, malheureusement : la pauvreté.


Voici quelques éléments de réponses, dans ce podcast.

Pour aller plus loin :

- Le site de la Caritas.
- L'histoire de l'hôpital.
- Un magnifique poème de Pablo Neruda : "Ode à la pauvreté"

mardi 26 mai 2020

Un jour, une question #6 : Pourquoi on oublie ce qu'on a fait quand on était bébé ?

Une question qui n'a rien à voir avec la foi, aujourd'hui. Mais je me suis engagée à répondre à toutes les questions, je vais donc tenter une réponse à celle-ci : "Pourquoi on oublie ce qu'on a fait quand on était bébé ?"
Voici le résultat de mes recherches, dans ce podcast.

Et pour aller plus loin (parce que je suis loin d'être une spécialiste de la question de la mémoire et du fonctionnement du cerveau) : 

- Un article dans LeVif.be, paru en 2014.
- Un autre sur Konbini, datant de 2016.
- Et enfin la réponse d'un neuropsychologue, en 2018.

Il y a bien entendu des centaines d'articles et de documents sur Internet sur ce sujet. Je n'en ai mentionné que quelques-uns, ceux que j'ai consultés en priorité parce qu'ils émanent de sites "grand public". Bien entendu, ces sites ne donnent que de vagues informations scientifiques, ils sont surtout là pour "vulgariser" l'information, c'est-à-dire la rendre accessible au plus grand nombre, à ceux qui, comme moi, n'ont pas de formation scientifique très poussée. Cette "vulgarisation" a malheureusement pour effet de simplifier les choses à gros traits, au risque parfois de fausser la connaissance. Mais c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé, pour l'instant, de répondre à ces questions d'enfants. Si des scientifiques passent par là et peuvent éclairer nos élèves, n'hésitez pas à mettre des commentaires sous ce billet : ils seront tous lus et appréciés.

lundi 25 mai 2020

Un jour, une question #5 : Pourquoi il y a une vie et une mort ?

Une nouvelle question, tellement vaste qu'il faudrait des heures et des heures pour en parler. J'ai essayé de condenser en quelques minutes, en partant de la Bible. Bien sûr, cette réponse est parfaitement incomplète et nous n'avons pas assez de toute notre vie pour la comprendre. Je ne prétends pas ici (ni nulle part dans ce blog d'ailleurs) apporter une réponse définitive. Seulement quelques éléments de réponses données par l'Eglise Catholique, dans la Bible et le Catéchisme.


La Chute des Anges Rebelles, 1620 - Peter Paul Rubens


Voici ces éléments, dans le podcast du jour.

Cette question est liée à celle-ci, qui m'a été posée par un autre élève : "Si Adam et Eve n'avaient pas mangé le Fruit, personne ne serait mort ?"
Je tenterai d'apporter d'autres éléments dans l'un des prochains podcasts de ce blog.

Pour aller plus loin :

- Livre de la Genèse : chapitre 2 et chapitre 2
- Livre de la Sagesse
- La lettre de Saint Paul aux Romains
- Catéchisme de l'Eglise Catholique (en particulier les n° 398 et 413)
- Le premier épisode de la série Superbook raconte à la fois le combat entre l'Archange Michel et Lucifer et la chute, le péché originel. Vous pouvez le visionner ici.
- D'autres vidéos existent sur le même thème : par exemple ici et ici.

dimanche 24 mai 2020

Un jour, une question #4 : Pourquoi le diable n'est jamais mort ?

La question du jour est la suivante : "Pourquoi le Diable n'est jamais mort ?" Et elle fait suite, d'une certaine manière, à la question d'hier.

La Chute des Anges rebelles - Luca Giordano (1634-1705)

Je vous laisse découvrir dans ce podcast ce que mes recherches dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique m'ont permis de comprendre.

Cette question de la mort du Diable est aussi liée à une autre, que nous aborderons bientôt : un de mes élèves s'interroge sur "Pourquoi Dieu ne peut pas détruire le Diable si il est Tout-Puissant ?"

Pour aller plus loin :

- Catéchisme de l'Eglise Catholique, n° 330

samedi 23 mai 2020

Requiem pour Nagasaki : Biographie de Takashi Nagai, le « Gandhi japonais », de Paul Glynn

Un nouveau billet sur mes lectures "spi". Ce livre m'a profondément marquée, la foi et le courage de Takashi Nagaï m'ont vraiment touchée. Cet homme est l'exemple même de ce que veut dire amour de l'autre, amour du prochain.

Pour lire la chronique, c'est par ici.

Bonne découverte !

Un jour, une question #3 : Est-ce que, quand on est mort, on devient un diable ?

Troisième question de mes élèves : "Est-ce que, quand on est mort, on peut devenir un diable ?"

Une question qui m'a demandé quelques recherches ! Comme toutes les autres d'ailleurs. En voici le résultat dans ce podcast.


La Tentation du Christ sur la montagne, de Duccio di Buoninsegna (1255-1319)


Pour aller plus loin :

- Le Catéchisme de l'Eglise Catholique
- Le dessin animé "Superbook", qui raconte, dans le premier épisode, la chute de Satan.

vendredi 22 mai 2020

Mois de Marie : Témoignage #2


Il y a quelques temps, le curé de notre paroisse a fait un appel à témoignages, à cause de la situation compliquée que nous vivons en ce moment. Le confinement, et maintenant le déconfinement, privent les croyants de célébrations religieuses (pour toutes les religions, par uniquement pour les Chrétiens). Et le grand défi pour nos pasteurs est de garder vivante la communauté des croyants dont ils ont la charge. C'est dans le cadre de cette mission "communautaire" que j'ai décidé d'écrire mon témoignage, que je livre ici :




Marie, toute patience, délicatesse et discrétion.

Marie, je ne l'ai pas beaucoup priée dans ma vie. Je l'ai découverte peu à peu, à petites touches. Comme si elle n'avait pas voulu s'imposer à moi et qu'elle avait attendu que je sois prête – et d'accord – pour la rencontrer.

Première « étape », un apprivoisement progressif, entre 14 et 22 ans, lors de multiples pèlerinages et séjours à Lourdes. Mais là, Marie était toujours, pour moi, secondaire, la « première place » comme témoin de la foi revenant à Bernadette, durant mon adolescence et le début de ma vie d’adulte.
En dehors de Lourdes, Marie n’avait quasiment aucune place dans ma vie, si ce n’est celle de Mère de Jésus (quand même!), mais plutôt lointaine (dans l’espace comme dans le temps d’ailleurs). Je ne la priais pas, ne lui demandais rien, et ça m’allait très bien comme ça.

Les choses ont commencé à changer à la fin de mes études, quand j’ai vécu à Mulhouse, dans une famille très croyante, durant mon stage. C’est là que j’ai découvert la prière en famille, le pardon demandé et donné au sein des membres de la famille, et le chapelet, prié certains soirs ensemble. La messe quotidienne faisait aussi partie de ces découvertes, transformant mon stage professionnel en véritable apprentissage de la vie de foi au quotidien.

À l’âge de 25 ans, jeune professionnelle, j’ai commencé à m’adresser à Marie, à la regarder dans les statues des églises où j’allais à la messe. L’une d’elles, à Mulhouse, m’a particulièrement marquée et je me souviens lui avoir longuement parlé.

Et puis, Marie est devenue peu à peu une compagne dans ma vie, à travers les prières que lui adressait mon mari. Mais ce n’est qu’en 2011, dix ans après mon mariage, que j’ai vraiment commencé à la prier, avec le chapelet. Au début, je priais en marchant, en allant travailler, plus pour passer le temps qu’autre chose toutefois. Et puis je me suis aperçue, durant cette période, que je subissais pas mal d’attaques à l’encontre de ma foi et j’ai commencé à prendre au sérieux une phrase que j’avais entendue un jour et qui décrivait le chapelet comme une arme.
À partir de là, je me suis mise à prier le chapelet dans un esprit de sauvegarde et de protection, comme un bouclier contre le mal.

En 2013, six mois après notre déménagement à Ebersheim, nous avons reçu la vierge pèlerine de la Famille Missionnaire de Notre-Dame. Je lui ai préparé un beau coin de prière, un bel écrin, mais, en ce qui me concerne, ça s’est un peu arrêté là : c’est mon mari qui a « habité » la prière et a donné une vraie place à Marie dans notre maison, durant tout son séjour chez nous. Pourtant, j’aimais bien sa présence, je la trouvais apaisante.

En juillet 2014 a eu lieu la première mission paroissiale, qui a donné une sorte de coup d’accélérateur à ma vie de foi. J’ai ainsi pu relire les événements des mois précédents et j’y ai remarqué, cette fois, la présence constante mais très discrète de Marie.
Un seul exemple : alors que notre ancienne maison de Sélestat était en vente depuis six mois et ne trouvait pas d’acheteur, c’est pendant la visite de la vierge pèlerine,durant la semaine sainte de l’année 2013, qu’un acheteur s’est présenté !

Durant l’été 2015, lors de la troisième mission paroissiale, j’ai décidé de demander le scapulaire du Mont Carmel. L’une des conditions pour le recevoir était de s’engager à prier le chapelet tous les jours. Par ailleurs, il fallait accepter de prendre Marie chez soi et s’engager à porter le scapulaire en lui-même tous les jours.
Pour la première fois, j’avais changé ma vision des choses. Auparavant, je m’efforçais de comprendre d’abord avant d’accepter et d’adhérer à une pratique. Mais à ce moment-là, j’ai décidé d’accepter sans rien comprendre, et de voir ce que ça allait donner.

Je n’ai pas été déçue. D’un point de vue pratique, cela n’a rien changé à ma vie. Je priais déjà quotidiennement le chapelet depuis le mois de juillet 2014, une habitude que j’avais prise durant la première mission. Porter le scapulaire n’était rien d’autre qu’ajouter une médaille à la croix que j’avais déjà autour du cou. Et je pensais avoir déjà accepté Marie comme ma mère.
Sauf qu’intérieurement, les choses ont commencé à changer peu à peu. Et continuent toujours d’ailleurs.
J’ai d’abord remarqué des changements dans mon caractère, dans mes relations avec mes enfants : une plus grande patience, une plus grande douceur et plus de tendresse envers eux, aussi.
J’ai également expérimenté des sortes d’intuitions, des idées, qui me guidaient et me permettaient d’avancer peu à peu dans la foi, de découvrir un peu plus le Christ.
Et puis, depuis quelques mois maintenant, je commence peu à peu à « voir » Marie comme une personne vivante, quelqu’un à qui je peux parler, à qui je peux réellement demander conseil, aide et soutien.

La tendresse de Marie, sa délicatesse aussi sont telles qu’elle a accepté que je passe par des rituels uniquement matériels au départ (m’attacher le chapelet autour du bras la nuit, l’avoir dans la poche dans la journée, prier le chapelet sur le chemin du travail, porter le scapulaire…) avant que je puisse peu à peu commencer à sentir sa présence agissante au quotidien dans ma vie.
Aujourd’hui, elle est toujours aussi discrète. La différence, c’est que, maintenant, sa compagnie m’est indispensable, même si je ne me rends pas toujours compte de sa présence.
Je continue d’avancer, et Marie continue cette route avec moi. C’est comme un compagnonnage, une chemin qu’elle fait avec moi. Nous n’avons pas encore, toutes les deux, une relation très « intime » ou « bavarde ». Elle est si discrète et patiente qu’il m’arrive d’oublier sa présence. Mais je la découvre de plus en plus comme une personne, une mère qui ne veut qu’une seule chose : me guider vers son Fils.



Amélie, 12 mai 2020.

Un jour, une question #2 : Est-ce que Dieu et Jésus ont péché ?

Deuxième question posée par mes élèves, qui en réalité est double :
" Es-ce que Dieu a péché ? Est-ce que Jésus a péché ?"

Les Tentations du Christ - 13e siècle - Chantilly

Je vous laisse découvrir la réponse que j'aurais sans doute donnée aux élèves dans le podcast suivant .


Pour aller plus loin :

- voici le texte du Catéchisme de l'Eglise Catholique cité (n°423)
- le magnifique texte du Prologue de l'Evangile de St Jean
- Le Symbole de Nicée
- La Lettre aux Hébreux de St Paul, au chapitre 4


jeudi 21 mai 2020

L'Ascension et la Pentecôte

En surfant sur Internet, je suis tombée sur ces deux vidéos, qui permettent aux enfants de comprendre un peu mieux ce que nous fêtons aujourd'hui, en ce Jeudi de l'Ascension, et ce que nous fêterons dans dix jours, le dimanche de la Pentecôte. Deux vidéos spécifiquement élaborées pour les enfants.

Tout d'abord une vidéo racontée et dessinée par Martine Bacher (sur la chaîne BibleTubeEnfant) :


Et ensuite une autre vidéo, sur la chaîne "Raconte-moi la Bible", où la Bible est racontée avec des Playmobils :


Un jour, une question #1 : Est-ce que les animaux ressusciteront ?

Je suis IDR, c'est-à-dire Intervenante De Religion. C'est un métier qui n'existe qu'en Alsace et en Moselle, là où le Concordat de 1801 s'applique toujours. Les élèves des écoles publiques ont, dans leur programme scolaire, une heure par semaine obligatoire qui peut avoir pour objet soit la morale, soit la religion. Et comme les Professeurs des Ecoles ne sont pas toujours à même d'assurer cet enseignement, des IDR sont formés et mandatés pour cela. Ils ont un arrêté du Ministère de l'Education Nationale qui les autorise à entrer dans les écoles et à y assurer cette heure de cours pour les élèves volontaires.

Pour ma part, en cette année 2019/2020 quelque peu perturbée, j'assure six heures de cours par semaine, dont trois heures auprès d'élèves de CM1 et de CM2. Et quand on a 9 ou 10 ans, très souvent, des questions, on en a beaucoup. Et la plupart de ces questions ne sont pas au programme officiel, mais n'en sont pas moins intéressantes, souvent philosophiques et parfois complexes.
Lors de ma première année en tant qu'IDR, j'ai souvent été débordée par ces questions d'élèves. J'y répondais durant le cours, en improvisant totalement en fonction de ce que je savais (et j'osais dire aussi quand je ne savais pas !), mais ce n'était bon pour personne. Pour les élèves, parce que les réponses étaient souvent peu argumentées, peu construites, et parce que les réponses à ces questions occupaient beaucoup de temps dans l'heure qui m'était allouée et que, du coup, je n'avançais pas dans le programme officiel (même si celui-ci n'avait rien de contraignant, comme peut l'être le programme de mathématiques ou de français). Ce n'était pas satisfaisant pour moi non plus, parce que la plupart du temps, en rentrant chez moi, je faisais des recherches sur les questions qui m'avaient été posées par mes élèves, et je trouvais souvent des réponses bien plus précises et intéressantes que celles que j'avais formulées en cours.

La deuxième année, j'ai donc décidé de changer de tactique. J'ai distribué aux élèves des petits morceaux de papier en leur donnant pour consigne d'y écrire leurs questions dessus et de me donner les papiers durant le cours, afin que j'aie le temps d'y travailler et de faire de vraies recherches pour trouver des réponses. 
J'appelle ça les questions "bonus".
Par ailleurs, je me suis engagée à répondre à toutes ces questions durant l'année scolaire, à raison d'une par heure de cours, quitte à réserver la dernière heure pour répondre à toutes les questions qui n'avaient pas été abordées durant l'année. Ça a très bien marché en 2017/2018 et en 2018/2019 et j'ai donc procédé de la même manière cette année.

Sauf que l'année scolaire 2019/2020 est loin d'être une année "normale"...
Juste avant le début du confinement, j'avais préparé une réponse à la question d'une de mes élèves de CM2, mais je n'ai jamais pu la traiter en classe, faute de temps ce jour-là. J'avais prévu de commencer par ça au cours suivant... sauf que le cours suivant n'a jamais eu lieu, bien sûr.
Depuis quelques semaines, je me creuse la tête pour trouver un moyen de répondre à ces questions d'enfants, malgré l'impossibilité pour moi d'intervenir dans les classes. En effet, si l'école reprend tout doucement, les cours de religion, eux, ne reprendront qu'en septembre, à la rentrée scolaire. Les élèves de cette année n'auront donc pas de réponses à leurs questions et je ne pourrai pas honorer la promesse que je leur ai faite.

Je vais donc le faire ici, et vous pourrez écouter la réponse audio à cette question en cliquant sur le lien. La question du jour concerne les animaux, leur âme, et l'enfant s'interroge ici sur la possibilité ou non de les voir ressusciter un jour...
Je précise qu'il n'y a pas de thème privilégié, aucune question n'étant censurée. La plupart ont un lien avec la foi, mais il m'est arrivé de parler de photographie ou d'optique durant ces "bonus"...

Adam et Eve au Paradis Terrestre, Peter Wenzel, Musées du Vatican

Pour aller plus loin :

- Un article dans La Croix
- Un autre dans Cathobel

Pour des raisons évidentes, les prénoms des enfants ne sont pas mentionnés, ni les noms des écoles où ils sont scolarisés.

mardi 19 mai 2020

Mois de Marie : Témoignage #1

En ce mois de Marie, je vous propose ici un témoignage sur la relation qu'a le témoin avec Marie. Il souhaite rester anonyme. Merci à lui !

Basilique Sainte-Marie Majeure, Rome (Photo : Amélie Platz, 17/07/2018)

Viens Esprit Saint, viens m'éclairer pour témoigner de ce que Dieu a fait dans ma vie.

Un dimanche, je n'étais pas très bien, parce que je savais que je devais partir pour six jours de livraisons, pour mon travail. Faire 4200 kilomètres et livrer 96 clients en camionnette, et être absent pour ma famille, mes enfants et mon épouse, ce qui est très dur pour moi. C'est un déchirement et un grand manque de ne plus les voir tous les jours.

Le dimanche après-midi, je suis allé à l'église, devant le tabernacle, et je suis resté là une heure pour confier tout cela à Jésus, qui a aussi accepté de mourir sur la croix pour moi. J'ai ressenti que cela allait mieux après être resté là, avec lui et avoir pu me confier à lui.

Le lundi, à six heures du matin, je suis parti le cœur lourd pour livrer mes clients en camionnette. J’ai pris mon chapelet pour le prier, comme d’habitude, et j’ai confié ma route à Jésus et à Marie, ma maman du Ciel.
Dès lors, j’ai senti que ma maman du Ciel, Marie, m’enveloppait, tout autour de moi, de son manteau maternel, pour m’aider à faire ce voyage qui aurait pu être très dur sans sa présence.
Marie m’a donné la joie intérieure, et j’étais bien et serein !

Quand je suis rentré, le sixième jour, j’ai remercié Marie, Jésus, le Père et mon Ange Gardien.
Ce que j’ai remarqué, c’est que je ne me suis pas énervé pendant tout ce voyage. D’habitude, lors d’autres voyages, souvent moins longs, pour livrer mes clients, je m’énerve.

Alors je veux dire merci à Marie, à Jésus de me soutenir, de toujours m’aider. Si on s’abandonne au Seigneur, Il nous aide à lui faire confiance et à aller vers lui.

Alléluia !

lundi 18 mai 2020

Je vous salue, Marie !

J'inaugure ce blog (le quatrième !) avec une vidéo que j'ai réalisée dans le cadre d'un témoignage concernant ma relation avec Marie. Je publierai ce témoignage très rapidement, ici, sur ce blog.
En attendant, vous pouvez découvrir ce chant que j'aime beaucoup !



dimanche 17 mai 2020

Bienvenue !

Bienvenue dans ce nouvel espace !
J'ai souhaité le créer pour y déposer et centraliser les billets qui ont trait à ma foi catholique, que ce soit mes lectures, des témoignages, des vidéos et, surtout, des questions de mes élèves de CM1 et CM2 qui, en temps de confinement et de reprise de l'école pour le moins chaotique, ne trouveront pas de réponse en classe.
Puisse cet espace leur permettre d'assouvir leur soif !
Et à d'autres d'y trouver, peut-être, quelques pistes ?