Joseph, personnage ô combien discret et secret, et pourtant très important dans la vie de Jésus... et de l’Église !
L'Enfant Jésus dans les bras de Saint Joseph (1640). Guido Reni (1575-1642)
Huile sur toile, Museum of Fine Arts, Houston (USA)
Pour aller plus loin :
- Le Catéchisme de l’Église Catholique, n°532 et 2177.
Dieu a créé le monde, d'accord, et les scientifiques parlent d'un Big Bang, pour expliquer comment cela s'est fait concrètement. Mais alors... est-ce Dieu qui est à l'origine du Big Bang ?
Pour aller plus loin :
- Le Catéchisme de l’Église Catholique, n°317.
- Le Livre de la Genèse, chapitre 1.
- Un article de Sciences pour Tous (Université de Lyon 1).
Adam et Eve, ils se nourrissaient comment, au tout début ?
Adam et Eve au Paradis, vers 1620. Guido Reni (1575-1642).
Huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Pour aller plus loin :
C'est vrai, ça ! Pourquoi créer des êtres aussi gigantesques, si c'est pour les faire disparaître après ?
Pour aller plus loin :
- Livre de la Genèse, chapitre 1, versets 20 à 22.
- Livre de la Genèse, chapitre 6, versets 6 et 18 à 20.
- Un article très intéressant du site Science et foi.
Dieu est tout-puissant ! Pourquoi donc a-t-il jugé nécessaire l'incarnation de Jésus ?
Der zwölfjährige Jesus im Tempel, 1879, de Max Liebermann (1847-1935).
Peinture, Kunsthalle Hambourg.
Pour aller plus loin :
Les Juifs, selon les Évangiles, ont demandé aux Romains de crucifier Jésus. Mais pourquoi avoir demandé la mort de l'un des leurs, innocent, qui plus est ?
La Crucifixion (vers 1482), par Pietro Perugino (1448-1523), dit "Le Pérugin".
Huile sur toile, National Gallery of Art, Washington D.C. (USA)
Pour aller plus loin :
- Évangile selon Saint Matthieu, chapitre 21, versets 12 à 14 et 45.
Puisque Dieu est éternel, hors du temps, et que Jésus est sa Parole créatrice, quelle est sa place, chronologiquement, dans l'histoire humaine ?
Le signe distinctif des Chrétiens n'a pas toujours été la croix. Il en a existé d'autres par le passé. Mais alors, pourquoi ont-il adopté celui-ci, en définitive ?
Question très pertinente, et surtout très actuelle !
Pour aller plus loin :
- Le Catéchisme de l’Église Catholique, n°1579 et 1580.
Dieu entend-il dans nos têtes ? Comment fait-il pour savoir ce dont nous avons besoin ? Est-il doté de super-pouvoirs ? Est-ce qu'il nous espionne ? C'est sans doute un peu toutes ces questions qui se posent derrière celle de cet élève.
Pour aller plus loin :
- Le Catéchisme de l’Église Catholique, n°2063.
Très curieux, les élèves font aussi preuve de beaucoup de logique. Comment les dieux égyptiens se sont-ils manifestés afin d'être connus ? D'où viennent-ils, finalement ?
Pour aller plus loin :
- Un article sur le site Herodote à ce sujet.
- L'article sur la mythologie égyptienne de Wikipedia
Dans la Bible, donner un prénom, nommer, c'est faire exister et donner une dignité. Et ça commence directement dans le Livre de la Genèse, avec Adam !
Cette question revient périodiquement, et deux fois en peu de temps, dans deux écoles différentes. D'où deux essais de réponses, sachant que cette question est complexe, bien entendu !
Pour aller plus loin :
- Article du site internet "Je cherche Dieu".
- Article du quotidien "La Croix".
L'une des raisons pour lesquelles les enfants posent cette question, c'est que, pour eux, il ne peut pas y avoir plusieurs religions parce que si leur foi est "la" vraie, alors toutes les autres sont fausses. Donc, pourquoi y a-t-il plusieurs religions ?
Pour aller plus loin :
- Un article du quotidien "La Croix"
Les miracles, c'est bien gentil, mais comment Jésus fait-il ?
Les Noces de Cana, de Paul Véronèse (Paolo Caliari, 1528-1588, dit), entre 1562 et 1563.
Huile sur toile. Musée du Louvre, Paris
Pour aller plus loin :
- Un article sur le site du quotidien "La Croix".
La question de la reproduction, en particulier sexuée, interpelle les élèves : si l'homme avait été capable de se reproduire seul, sans l'aide d'un partenaire du sexe opposé, cela n'aurait-il pas réglé la question des inégalités entre hommes et femmes ? C'est en substance ce qu'il y a derrière cette question.
En dehors des mythes, des récits imagés... d'où vient la vie ?
Pour aller plus loin :
- L'article sur l'origine de la vie sur le site "encyclopédie environnement.org"
Une question très pratique, cette fois-ci, puisque la règle pour poser les questions en cours de religion est toujours la même : il n'y a pas de question idiote ! Y compris quand il n'y a pas de rapport avec la religion d'ailleurs.
Pour aller plus loin :
Les élèves sont tout autant préoccupés de questions de foi que de questions d'actualité. Et quand les deux se rencontrent...
Une question que se posent souvent les enfants, c'est "que serait-il arrivé si Adam et Eve n'avaient pas désobéi à Dieu ?" Cette fois-ci, la question est encore plus précise.
Pour aller plus loin :
- Catéchisme de l'Eglise Catholique, n°1042 à 1050.
- Catéchisme de l'Eglise Catholique, n°1060.
La vie après la mort. L'une des questions que les hommes se posent depuis toujours... et la grande espérance chrétienne !
Pour aller plus loin :
- Evangile selon Saint Jean, chapitre 5, verset 29.
- Evangile selon Saint Mathieu, chapitre 28 (récit de la résurrection).
- Evangile selon Saint Marc, chapitre 16 (récit de la résurrection).
- Evangile selon Saint Luc, chapitre 24 (récit de la résurrection).
- Evangile selon Saint Jean, chapitre 20 (récit de la résurrection).
Dieu est tout-puissant ! Alors il peut convertir le Diable, non ?
Encore une question à propos de la mort, du péché... et de la responsabilité de Dieu dans cette histoire !
Huile sur panneau de bois, Musée du Prado.
Pour aller plus loin :
- Livre de la Genèse, chapitre 2, versets 16 et 17.
Ah ! Qu'est-ce qu'on serait tranquilles, sans cette histoire de péché ! Le monde tournerait sans doute mieux...
La Confession (1838), de Giuseppe Molteni (1800-1867).
Huile sur toile, Gallerie di Piazza Scala
Pour aller plus loin :
Cette question revient souvent chez les élèves de CM1 et de CM2 : finalement, Dieu n'a-t-il pas tendu le bâton pour se faire battre ?
Pour aller plus loin :
- Livre de la Genèse, chapitre 2, versets 16 et 17.
- Un article très intéressant du site Got questions sur cette interrogation.
Pour les enfants, la question du péché est fondamentale. Et pour mieux comprendre, ils ont besoin d'en définir les contours : un péché, c'est quoi, finalement ?
Pour aller plus loin :
- Catéchisme de l'Eglise Catholique, n° 1753 à 1756.
- Catéchisme de l'Eglise Catholique, n°1857 et suivants.
La question de l'apparence physique de Dieu interpelle beaucoup les enfants. Cela révèle sans doute un besoin important de pouvoir se représenter ce Dieu qu'ils n'ont jamais vu... et pourtant, il en existe des tas de représentations ! Oui, mais, finalement, Dieu, il ressemble à quoi ?
Quand on parle de la création du monde avec les élèves, la question de la création de Dieu vient forcément à l'esprit : Si Dieu à créé l'homme et l'univers, alors qui a créé Dieu ?
Pour aller plus loin :
- Psaume 89 (90), versets 2 et 4
- Livre de la Genèse, chapitre 1, verset 1
- Un article du site "Science et foi.com" sur ce sujet
On aurait pu aborder cette question sous différents angles : Que se passe-t-il après notre mort ? Que reste-t-il de nous après notre mort ? J'ai préféré répondre au plus près de la question, tentant de comprendre aussi comment naissent les étoiles...
Nébuleuse d'Orion (Source de l'image)
Pour aller plus loin :
- Site internet Stelvision, notamment l'article sur la naissance des étoiles.
L'âge de Dieu, tout comme sa création ou ses parents, préoccupent beaucoup les élèves. et c'est normal !
Pour aller plus loin :
Dans mes récentes lectures, je me suis attaquée à l'un des derniers textes majeurs du Pape François.
Les Encycliques sont des textes majeurs, à portée universelle, un peu comme des "codes de conduite" à destination des croyants, mais aussi de tous ceux qui se sentent interpellés par les défis auxquels tous les êtres humains sont confrontés, quelles que soient leurs nationalités, croyances, religions ou opinions politiques. Ce texte est donc à lire, et, bien sûr, à mettre en pratique !
Vous trouverez ma chronique sur cet ouvrage en cliquant sur le lien au-dessus de l'image de la couverture.
Cette année, Pâques est vécu en semi-confinement. Mais, contrairement à l'année 2020, il est possible d'aller à la messe, de nous recueillir dans les églises, et de nous réunir (à quelques-uns, il ne faut pas abuser non plus sous peine de mettre les plus fragiles en danger) pour fêter Pâques.
Les fêtes pascales sont riches de traditions, notamment culinaires. Ici, en Alsace, il en est une en particulier qui me "parle" beaucoup, sans doute parce que j'aime beaucoup faire de la pâtisserie. C'est la tradition des Lammalas, ces biscuits en génoise que l'on prépare exclusivement pour Pâques et que l'on mange uniquement à cette occasion (normalement !).
Voici une recette très simple à réaliser, à condition d'avoir le moule adéquat.
Pour un lammala :
- 5 oeufs
- 80 g + 70 g de sucre
- 150 g de farine
- huile pour le moule
1- Séparer les blancs des jaunes d'oeufs.
2- Battre les jaunes avec 80 g de sucre, jusqu'à que ce que le mélange double de volume et devienne blanc et mousseux.
3- Ajouter la farine, bien mélanger à la spatule jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène et relativement compacte.
4- Battre les blancs en neige ferme, ajouter les 70 g de sucre restants en trois fois, tout en continuant à fouetter les blancs, afin d'obtenir une meringue formant un pic.
5- Détendre la pâte en ajoutant deux cuillères à soupe de meringue, puis incorporer peu à peu la meringue jusqu'à obtenir une pâte homogène.
6- Verser dans le moule à lammala (en vente aux environs de Pâques dans tous les supermarchés, en Alsace du moins !).
7- Cuire à 150°C pendant 55 minutes.
8- Sortir le lammala du four, laisser refroidir avant de démouler avec précaution. Laisser refroidir complètement sur une grille. Décorer avec du sucre glace, un ruban autour du cou ou un drapeau aux couleurs de la papauté (jaune et blanc).
Pourquoi manger un biscuit en forme d'agneau, le matin de Pâques ? On peut y voir un symbole de l'agneau immolé, offert en sacrifice pour le salut des hommes, le rachat de leurs péchés. En effet, l'Eglise Catholique enseigne que Jésus, l'agneau de Dieu, est immolé, sacrifié sur le bois de la croix pour sauver l'humanité de la mort éternelle et du péché.
L'agneau lui-même renvoie au livre de l'Exode, lors de la première Pâque, c'est-à-dire de la sortie des Hébreux d'Egypte. Cette nuit-là, Dieu demande à son peuple en esclavage de se préparer à quitter l'Egypte, malgré Pharaon et ses gardes. Pour montrer à Pharaon sa puissance, Dieu leur envoie dix épreuves, la dernière étant la mort des premiers-nés égyptiens. Afin d'épargner les premiers-nés des Hébreux, Dieu leur donne comme consigne prendre un agneau par famille, de le sacrifier, de prendre son sang et d'en couvrir les linteaux et les montants des portes de leurs maisons, afin que l'ange envoyé par Dieu épargne ceux qui y vivaient. Puis, après le repas pris les sandales aux pieds et la ceinture aux reins, tous quittent le pays, guidés par Moïse. Ils passent la Mer Rouge, pourchassés par Pharaon et son armée, mais Dieu protège son peuple et le libère de l'esclavage. C'est la Pâque juive, fête commémorant la sortie d'Egypte, que Jésus doit célébrer avec ses disciples lors de sa dernière semaine à Jérusalem. Cette fête est donc la même pour les Juifs et pour les Catholiques, mais son sens a changé pour les Catholiques, la fête juive préfigurant le sacrifice de Jésus pour libérer les croyants de l'esclavage du péché.
Il existe bien d'autres traditions culinaires, selon les régions, et l'agneau (sous forme de viande, cette fois-ci) y tient une grande place, signifiant ainsi son importance symbolique pour les croyants.
Pour aller plus loin :
- Livre de l'Exode, chapitre 12
- La symbolique des mets de Pâques
- D'autres recettes sucrées pour Pâques
- La recette des biscuits de la joie, d'Hildegarde de Bingen
La question de l'existence de Dieu, c'est une question que tout le monde se pose, à un moment ou à un autre...
Aujourd'hui, 25 mars, c'est la fête de l'Annonciation ! 9 mois avant Noël, l'ange Gabriel rend visite à Marie et lui demande très délicatement si elle accepterait de devenir la mère de Jésus, Fils de Dieu et Dieu fait chair.
Tout aussi délicatement, Marie accepte, non sans avoir demandé à l'ange de l'éclairer sur la faisabilité du projet, puisqu'elle "ne connaît pas d'homme"... Mais comme "rien n'est impossible à Dieu", rassurée, elle accepte la mission que lui confie le Seigneur et devient la mère de Jésus, mère de l'Eglise, et notre mère à tous.
Pour aller plus loin :
- Evangile selon Saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.
- Ce qu'en dit le Catéchisme de l'Eglise Catholique, n°456 à 483.
- La belle méditation d'aujourd'hui sur le site "Une minute avec Marie".
Cet élève a entendu deux choses différentes à propos de Marie : elle serait née sans péché et/ou elle aurait vécu sans commettre de péchés. Elle est où, la vérité ?
En ces temps d'épidémie, les élèves sont confrontés, bien plus souvent que d'habitude, à la question de la mort. En particulier de personnes qu'ils connaissent, malheureusement. D'où cette question sur le devenir du corps, en cas de crémation en particulier.
Il y aurait beaucoup à dire, sur Saint Joseph. Tellement, d'ailleurs, que le Pape François a décrété une année spéciale dédiée à Saint Joseph !
Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, brille par son silence, dans les Evangiles ! On ne l'entend pas. Il est celui qui écoute la parole de Dieu, qui écoute l'ange, qui obéit sans objections à ce que Dieu lui demande. Et Dieu lui demande beaucoup ! Joseph accepte de prendre chez lui Marie, son épouse, alors qu'elle a décidé d'offrir à Dieu sa virginité... et qu'elle est enceinte ! Et l'ange lui révèle que l'enfant qui est engendré en elle vient du Saint-Esprit !
C'est aussi par un message de l'ange que Joseph, toujours silencieux, va emmener, en pleine nuit, Marie et Jésus pour leur permettre d'échapper à la fureur d'Hérode, qui a appris la naissance de l'enfant et pense que Jésus veut devenir roi à sa place. La Sainte Famille fuit alors en Egypte et y reste quelques années, jusqu'à la mort du roi Hérode. Ensuite, c'est le retour à Nazareth et la vie cachée de Jésus, qui va durer trente ans. Trente années, durant lesquelles Joseph va patiemment apprendre à Jésus son métier de charpentier, mais aussi lui enseigner tout ce qu'il doit savoir en tant qu'homme.
Saint Joseph est ainsi un "père aimé, tendre et obéissant", "un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain", un "père courageux et créatif, exemple d'amour pour l'Eglise et les pauvres", "un père qui enseigne la valeur, la dignité et la joie du travail", un "Père dans l'ombre, décentré par amour de Marie et Jésus".
Saint Joseph est fêté deux fois dans l'année : le 19 mars, où la lumière est mise sur le fait qu'il est époux de Marie, et le 1er mai, où l'on fête "Saint Joseph, artisan". Il est aussi le patron de l'Eglise universelle.
Saint Joseph est donc invoqué particulièrement comme protecteur des familles, pour trouver un logement, un emploi, ou encore pour la conversion d'un proche... Saint Joseph est un saint pour tous les jours, un modèle pour les pères de famille, mais aussi pour tous ceux qui désirent ardemment se mettre à l'écoute de la volonté du Père.
La fête de Saint Joseph se répandit surtout au 15e siècle. Le pape Grégoire XV l'a inscrite au calendrier de toute l'Eglise en 1621. Et depuis 2013, saint Joseph est nommé dans les quatre premières prières eucharistiques.
Pour aller plus loin :
- Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 1, versets 18 à 25
- Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 2, versets 13 à 15
- Le Catéchisme de l'Eglise Catholique n°497 (sur la virginité de Marie)
- Le Pape décrète une année spéciale dédiée à Saint Joseph
- La Lettre Apostolique "Patris Corde" à l'occasion du 150e anniversaire de la déclaration de Saint Joseph comme patron de l'Eglise universelle.
Eh oui, ce serait sans doute plus simple sans le mal dans notre vie !
Pour aller plus loin :
Le 17 mars, un peu partout dans le monde, on fête la Saint Patrick. A cette occasion, beaucoup de personnes s'habillent en vert, mettent des drapeaux portant un trèfle à trois feuilles aux fenêtres, boivent de la bière... D'où vient cette fête ? Ces traditions ? Et que disent-elles de l'histoire de l'Irlande, d'où elle est originaire ?
Patrick, jeune gallois (ou écossais, selon les sources) est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Après plusieurs années de captivité, un vision du Seigneur l'incite à s'enfuir et il part en Gaule où il se forme et devient prêtre et évêque. Une nouvelle vision le ramène en Irlande en 432, dans le but d'évangéliser les habitants de l'île. Il multiplie alors les prédications et conversions dans une population dont il connaît bien les coutumes et la langue.
Dans un sermon demeuré célèbre, il montre un feuille de trèfle afin de faire comprendre aux Irlandais la Sainte Trinité. La religion celtique étant très implantée en Irlande et les figures de triades y étant familières et nombreuses, le trèfle devient alors le symbole de l'Irlande.
A la mort de Patrick, à Armagh, l'Irlande est devenue chrétienne sans avoir à déplorer un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.
La fête de la Saint-Patrick est aujourd'hui très populaire et célébrée un peu partout, et notamment en Irlande, bien sûr, mais aussi et surtout aux Etats-Unis. En effet, au XVIIIe siècle, de nombreux Irlandais ont du fuir la famine dans leur pays et ont émigré aux Etats-Unis. Les Irlandais expatriés ont fait du 17 mars, jour anniversaire de la mort de leur saint patron, le jour où ils célèbrent aussi leur pays. Avec le temps, la fête a pris de plus en plus d'ampleur et est devenue une fête plus culturelle que cultuelle : on y célèbre l'Irlande, bien sûr, mais aussi le vert, le trèfle et la bière. La Guiness, bière la plus connue d'Irlande, coule à flot ce jour-là.
Pour aller plus loin :
- Un article du média en ligne Aleteia, ainsi qu'une recette de soupe dédiée à Saint Patrick.
- Un article plutôt détaillé sur cette fête sur le site Histoire pour tous.
- La notice de Nominis
- Un autre article, sur la Trinité en particulier.
- Une explication en trois minutes sur Youtube
Deux questions directement en lien avec le cours de religion sur la personnalité et l'enseignement de Jésus, cette fois-ci. Et avec la parabole du Bon Samaritain en particulier.
Le Bon Samaritain, de Rembrandt, 1632-1633. Wallace Collection, Londres.
Pour aller plus loin :
- Evangile selon Saint Luc, chapitre 10, versets 25 à 37.
- L'article "Jésus et les femmes", sur le site "futurechurch.org".
Deux questions quasiment identiques aujourd'hui : Pourquoi Dieu nous fait-il mourir ? Pourquoi Dieu a voulu qu'on meure ?
La mort est un grand mystère, tout aussi incompréhensible qu'inacceptable. Et pourtant... Est-ce vraiment ce que Dieu veut ?
Une question d'un élève sur la perfection de Dieu. C'est vrai, quoi ! Pourquoi il ne nous a pas créés parfaits ? ça aurait pourtant été plus simple, non ?
Pour aller plus loin :
Ben oui, c'est vrai, ça... À quoi ça sert de vivre, puisqu'on va mourir un jour ?
Pour aller plus loin :
Le 2 février, chaque année, les Chrétiens fêtent la Chandeleur, que l'on appelle aussi la Fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la Purification de Marie.
40 jours après Noël, Joseph et Marie se rendent au Temple de Jérusalem, selon le rite juif qui concerne Jésus, leur fils premier-né. En effet, tout premier-né, selon la loi juive, doit être présenté au Temple et offert au Seigneur. Toujours selon la loi juive, ce délai de 40 jours est à relier avec l'accouchement. C'est en effet le temps prescrit pour une femme avant qu'elle retrouve sa pureté après la naissance de son enfant.
La fête de la Chandeleur est donc à la fois une fête mariale et une fête où l'on reconnaît Jésus comme la "Lumière pour éclairer les nations", selon le récit qu'en fait l'évangéliste Luc, au chapitre 2, versets 21 à 40.
Alors on peut s'interroger sur le nom "Chandeleur", qui vient de la même racine latine que "chandelle", "chandelier" ou encore "candélabre". Dans tous ces mots, on retrouve la bougie qui éclaire, qui donne de la lumière. Si cette fête s'appelle "Chandeleur", c'est bien pour cette raison : Syméon reconnaît en Jésus bébé la lumière. De la même façon, l'une des traditions les plus connues concernant cette fête est que l'on confectionne des crêpes ce jour-là. La raison en est leur forme et leur couleur (ronde et dorée), qui rappelle celle du soleil, qui éclaire. La fête a lieu le 2 février, au moment où les jours commencent à rallonger. Il s'agit donc d'une fête éminemment symbolique, tout comme l'est la fête de la Nativité, où l'on reconnaît Jésus comme étant la lumière qui gagne sur les ténèbres, ou encore le bien triomphant du mal.
Pour aller plus loin :
- Evangile selon Saint Luc, chapitre 2, versets 21 à 40.
- La Présentation de Jésus au Temple, une rencontre intergénérationnelle, in Aleteia, 01/02/2018.
- Les clés d'une oeuvre : "La Présentation au temple", de Carpaccio, in Aleteia, 01/02/2019.
